Lletres: Charles Aznavour. La Mamma. Les Aventuriers.
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Ils s'en sont alles
Aussi loin que leur bateau pouvait les emporter
Pour savoir ce qu'on trouvait au bout de l'univers
Pour savoir ou finissait la mer
Ils se sont perdus
Entre le soleil et l'eau qui n'en finissait plus
Accroches dans les haubans les yeux vers l'horizon
A deux doigts d'en perdre la raison
Pour pouvoir tenir
Pour ne pas se laisser mourir
Ce qu'il leur a fallu subir
Le saura-t-on jamais?
Mais Dieu leur a donne
Des princesses pour esclaves
Et des droits enchaines
Et les cles d'un paradis d'un monde merveilleux
Des empires aux tresors fabuleux, fabuleux
Ils etaient partis
Parce qu'ils devaient trouver le monde trop petit
Degoutes par les amis, decus par leurs amours
Fatigues de vivre au jour le jour
Les uns sont restes
Et leurs noms sont maintenant appris des ecoliers
Ils ont du mourir un jour en contemplant aux nues
Les etoiles d'un ciel inconnu
Certains moins heureux
Sont un jour revenus chez eux
Pour vieillir au coin d'un grand feu
Devores de regrets
Mais d'autres partiront
Et ce qu'on fait leurs aines
Ceux-la le referont
Quand la terre n'aura plus aucun secret pour eux
Ils iront conquerir dans les cieux
Ces eldorados, ces immensites
Dont nous font cadeau les aventuriers
Ils s'en sont alles
Aussi loin que leur bateau pouvait les emporter
Pour savoir ce qu'on trouvait au bout de l'univers
Pour savoir ou finissait la mer
Ils se sont perdus
Entre le soleil et l'eau qui n'en finissait plus
Accroches dans les haubans les yeux vers l'horizon
A deux doigts d'en perdre la raison
Pour pouvoir tenir
Pour ne pas se laisser mourir
Ce qu'il leur a fallu subir
Le saura-t-on jamais?
Mais Dieu leur a donne
Des princesses pour esclaves
Et des droits enchaines
Et les cles d'un paradis d'un monde merveilleux
Des empires aux tresors fabuleux, fabuleux
Ils etaient partis
Parce qu'ils devaient trouver le monde trop petit
Degoutes par les amis, decus par leurs amours
Fatigues de vivre au jour le jour
Les uns sont restes
Et leurs noms sont maintenant appris des ecoliers
Ils ont du mourir un jour en contemplant aux nues
Les etoiles d'un ciel inconnu
Certains moins heureux
Sont un jour revenus chez eux
Pour vieillir au coin d'un grand feu
Devores de regrets
Mais d'autres partiront
Et ce qu'on fait leurs aines
Ceux-la le referont
Quand la terre n'aura plus aucun secret pour eux
Ils iront conquerir dans les cieux
Ces eldorados, ces immensites
Dont nous font cadeau les aventuriers
Aznavour, Charles
La Mamma
Aznavour, Charles