Lletres: Barbara. Ma Maison.
Je m'invente un pays ou vivent des soleils
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis,
Ce pays est un reve ou revent mes saisons
Et dans ce pays-la, j'ai bati ma maison.
Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin
Qui danse au crepuscule, autour d'un feu qui chante,
Ou les fleurs se mirent dans un lac sans tain
Et leurs images embaument aux brises frissonnantes.
Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre,
Dans cette maison-la, j'ai installe ma chambre.
Ma chambre est une eglise ou je suis, a la fois
Si je hante un instant, ce monument etrange
Et le pretre et le Dieu, et le doute, a la fois
Et l'amour et la femme, et le demon et l'ange.
Au ciel de mon eglise, brule un soleil de nuit.
Dans cette chambre-la, j'y ai couche mon lit.
Mon lit est une arene ou se mene un combat
Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens,
Une arene ou l'on meurt aussi souvent que ca
Mais ou l'on vit, pourtant, sans penser a demain,
Ou mes grandes fatigues chantent quand je m'endors.
Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.
Je m'invente un pays ou vivent des soleils
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis.
Ce pays est un reve ou revent mes saisons
Et dans ce pays-la, j'ai bati ta maison...
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis,
Ce pays est un reve ou revent mes saisons
Et dans ce pays-la, j'ai bati ma maison.
Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin
Qui danse au crepuscule, autour d'un feu qui chante,
Ou les fleurs se mirent dans un lac sans tain
Et leurs images embaument aux brises frissonnantes.
Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre,
Dans cette maison-la, j'ai installe ma chambre.
Ma chambre est une eglise ou je suis, a la fois
Si je hante un instant, ce monument etrange
Et le pretre et le Dieu, et le doute, a la fois
Et l'amour et la femme, et le demon et l'ange.
Au ciel de mon eglise, brule un soleil de nuit.
Dans cette chambre-la, j'y ai couche mon lit.
Mon lit est une arene ou se mene un combat
Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens,
Une arene ou l'on meurt aussi souvent que ca
Mais ou l'on vit, pourtant, sans penser a demain,
Ou mes grandes fatigues chantent quand je m'endors.
Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.
Je m'invente un pays ou vivent des soleils
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis.
Ce pays est un reve ou revent mes saisons
Et dans ce pays-la, j'ai bati ta maison...
Barbara
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