Lletres: Benjamin Biolay. A L'Origine. Tant Le Ciel Etait Sombre.
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Tant le ciel etait sombre
J'ai cru qu'il pleuvait des bombes
Et j'ai vu les colonnes
De l'armee des ombres
Tant le calme etait blanc
L'oriflamme etait rouge sang
Et le chant
Du cygne d'un chiant...
Tant le ciel etait bas
Je ne voyais plus
Mes pieds mes pas
Ma panoplie
Ensevelie sous des tonnes de "on dit"
Bel-ami, belle famille
Bela Lugosi, bel appetit
Bel exemple de parfait mepris, oui
Tant le ciel etait sombre
Je n'ai jamais vu
La salle comble
La coupe pleine
Tant le ciel etait l'ombre de lui-meme
Tant le ciel etait bleme
Kiravi, Chateau Eyquem
C'etait pareil
Les chars Abram
Dans le jardin d'Eden, veillent
Tant le ciel etait sombre
Ils n'ont pas pris la Joconde
Mais Le Cri
Je l'entends dans le coffre
Qui gronde, qui gemit
Tant le ciel est un gouffre
Ca sent la merde
Mais plus jamais le souffre
Tant le ciel, tant le ciel nous etouffe
C'est les nerfs qui lachent
C'est dimanche on fait relache...
M'a dit l'ouvreuse
M'a dit l'ouvreuse
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Parle-moi
Regarde-moi
Leve-toi
Il y aura
D'autres departs
D'autres regards
Un peu d'espoir
Dans la nuit la plus noire
Tant le ciel etait sombre
J'ai rate meme
La fin du monde
Et les colombes en flamme
Sur les decombres
Tant le ciel etait vide
La vie douce-amere
Avait un gout acide
Dans le ciel, comme un flair
Comme un fluide
Tant le ciel etait mal
Elle avale dans le bureau ovale
Huit colonnes a la une du journal
Tant le ciel etait sale
Tant le ciel etait bas
J'ai cru qu'elle etait a moi
Et que ses larmes etaient
Des larmes de joie...
A l'origine
On etait de gros menteurs
Mais on n'avait nul mentor
Fedayin
Je l'ai lu dans la presse
Feminine
Je devine
Qu'on revait deja d'ailleurs
Qu'il y avait mille senteurs sublimes
L'appetit vient avec la famine
Tant le ciel nous abime
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel
Tant le ciel nous decime
Tant le ciel nous abime
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel nous tend l'arme du crime
C'est le rouge qui tache
Tu as bu le sang des laches
Un dernier voeu
Et tu quittes le plancher des vaches
Vieux !
C'est mieux, c'est mieux
C'est beau, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
J'ai cru qu'il pleuvait des bombes
Et j'ai vu les colonnes
De l'armee des ombres
Tant le calme etait blanc
L'oriflamme etait rouge sang
Et le chant
Du cygne d'un chiant...
Tant le ciel etait bas
Je ne voyais plus
Mes pieds mes pas
Ma panoplie
Ensevelie sous des tonnes de "on dit"
Bel-ami, belle famille
Bela Lugosi, bel appetit
Bel exemple de parfait mepris, oui
Tant le ciel etait sombre
Je n'ai jamais vu
La salle comble
La coupe pleine
Tant le ciel etait l'ombre de lui-meme
Tant le ciel etait bleme
Kiravi, Chateau Eyquem
C'etait pareil
Les chars Abram
Dans le jardin d'Eden, veillent
Tant le ciel etait sombre
Ils n'ont pas pris la Joconde
Mais Le Cri
Je l'entends dans le coffre
Qui gronde, qui gemit
Tant le ciel est un gouffre
Ca sent la merde
Mais plus jamais le souffre
Tant le ciel, tant le ciel nous etouffe
C'est les nerfs qui lachent
C'est dimanche on fait relache...
M'a dit l'ouvreuse
M'a dit l'ouvreuse
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Parle-moi
Regarde-moi
Leve-toi
Il y aura
D'autres departs
D'autres regards
Un peu d'espoir
Dans la nuit la plus noire
Tant le ciel etait sombre
J'ai rate meme
La fin du monde
Et les colombes en flamme
Sur les decombres
Tant le ciel etait vide
La vie douce-amere
Avait un gout acide
Dans le ciel, comme un flair
Comme un fluide
Tant le ciel etait mal
Elle avale dans le bureau ovale
Huit colonnes a la une du journal
Tant le ciel etait sale
Tant le ciel etait bas
J'ai cru qu'elle etait a moi
Et que ses larmes etaient
Des larmes de joie...
A l'origine
On etait de gros menteurs
Mais on n'avait nul mentor
Fedayin
Je l'ai lu dans la presse
Feminine
Je devine
Qu'on revait deja d'ailleurs
Qu'il y avait mille senteurs sublimes
L'appetit vient avec la famine
Tant le ciel nous abime
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel
Tant le ciel nous decime
Tant le ciel nous abime
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel nous tend l'arme du crime
C'est le rouge qui tache
Tu as bu le sang des laches
Un dernier voeu
Et tu quittes le plancher des vaches
Vieux !
C'est mieux, c'est mieux
C'est beau, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre
Tant le ciel etait sombre