Lletres: Furia. The Imperfection Of The Soul.
Encore une fois, Morgan ouvre les yeux, il se trouve dans une ruelle, encore une fois il se reveille en un endroit qu'il ne connait pas. Cette fois encore, il ignore quand et comment il a atterri ici. Depuis quelques mois, il se retrouve dans des lieux qui lui sont inconnus, ces reveils incoherents sont toujours accompagnes de reves absurdes, mais cette nuit c'etait horrible, cette femme, ce sang... Morgan tentant de reprendre ses esprits regarda autour de lui et se rendit compte qu'un homme etait la, assis sur une grosse poubelle, en train de l'observer, les bras croises, un bandeau sur l'?il droit. Il se presenta sous le nom de Marius. Morgan agace par la situation s'interrogea :
- Quel est ce lieu ? Qui m'a l'air pourtant si familier ! Et... toutes ces visions, ces regards, melant haine et reproches. Tout me paraissait reel.
Marius descendit de son trone. Ecoute moi bien, je sais ce que tu es. Ta presence ici n'est pas fortuite, la legende est vraie lanca t-il.
Morgan regarda cet homme vetu de lambeaux de tissus, mal rase et qui semblait-il, n'avait pas approche une douche depuis des semaines.
- Je ne comprend rien a vos dires, et qui etes vous pour me juger ? Seule ma presence ici, m'est inexpliquee...
Morgan, peu rassure de la situation, decida de rentrer chez lui et sortit de la ruelle pour arriver dans un boulevard ou la presence des passants lui apporta un peu de securite. Marchant d'un pas rapide, il se rendit compte qu'il avait traverse plus de la moitie de la ville la nuit derniere sans le moindre souvenir de son periple. Sentant une main se poser sur son epaule, il se retourna et vit que c'etait Marius qui l'avait suivi et rattrape. D'un geste de l'epaule, Morgan effaca cette main et accelera le pas. Marius en fit de meme et se mit a lui raconter une histoire de poursuites, de legendes vieilles de milliers d'annees... Selon lui, des gens le rechercheraient et voudraient lui faire la peau. Enfin Morgan serait tout comme lui, un de leurs gibiers et serait en tres grand danger. Voulant couper court a cette mascarade, Morgan attrapa Marius par le col de sa veste et sentant la colere monter en lui, serra les dents et grogna, deux secondes plus tard il lacha Marius et reprit sa route. Passant devant un poste de police, il lui vint l'idee de demander de l'aide a un agent et de s'occuper de ce fauteur de trouble, mais il se retint vite en imaginant qu'il devrait raconter ou et comment il avait rencontre Marius, expliquer pourquoi il s'etait reveille dans cette rue. Ce qu'il voulait c'etait rentrer chez lui et vite. Arrive chez lui il n'aurait qu'a lui fermer la porte de l'immeuble au nez, au bout d'un moment Marius se lasserait et le laisserait tranquille. Sortant de sa reflexion, il se rendit compte que Marius ne parlait plus, et semblait d'ailleurs ne plus le suivre. Pour s'en assurer il tourna la tete,il n'en croyait pas ses yeux ; il vit deux agents de police attraper Marius par les bras et le forcer a se mettre a terre. Marius ne semblait pas se debattre et allonge a plat ventre, releva la tete en direction de Morgan, qui fit mine de rien et reprit sa route.
De ses reveils incroyables, celui de ce matin etait le plus etrange. De ses reves morbides, celui de cette nuit fut le plus horrible et le plus convaincant. Cette fois Morgan savait qu'il lui faudrait de l'aide. Il etait paume...
- Je ne me controle plus. La demence me gagne. Serai-je fou !!! De croire ce mendiant, d'avouer mon ignorance...Morgan arrivait maintenant devant la porte d'entree de son immeuble, montant les escaliers il repensa a cette matinee, au visage de Marius plaque au sol. Trouver les mots pour expliquer, l'horreur de mes pensees, prouver ma lucidite, toi seul sauras m'y aider pensa t-il.
Morgan refermant la porte de son appartement poussa un long soupir.
Enfin Tranquille.
- Quel est ce lieu ? Qui m'a l'air pourtant si familier ! Et... toutes ces visions, ces regards, melant haine et reproches. Tout me paraissait reel.
Marius descendit de son trone. Ecoute moi bien, je sais ce que tu es. Ta presence ici n'est pas fortuite, la legende est vraie lanca t-il.
Morgan regarda cet homme vetu de lambeaux de tissus, mal rase et qui semblait-il, n'avait pas approche une douche depuis des semaines.
- Je ne comprend rien a vos dires, et qui etes vous pour me juger ? Seule ma presence ici, m'est inexpliquee...
Morgan, peu rassure de la situation, decida de rentrer chez lui et sortit de la ruelle pour arriver dans un boulevard ou la presence des passants lui apporta un peu de securite. Marchant d'un pas rapide, il se rendit compte qu'il avait traverse plus de la moitie de la ville la nuit derniere sans le moindre souvenir de son periple. Sentant une main se poser sur son epaule, il se retourna et vit que c'etait Marius qui l'avait suivi et rattrape. D'un geste de l'epaule, Morgan effaca cette main et accelera le pas. Marius en fit de meme et se mit a lui raconter une histoire de poursuites, de legendes vieilles de milliers d'annees... Selon lui, des gens le rechercheraient et voudraient lui faire la peau. Enfin Morgan serait tout comme lui, un de leurs gibiers et serait en tres grand danger. Voulant couper court a cette mascarade, Morgan attrapa Marius par le col de sa veste et sentant la colere monter en lui, serra les dents et grogna, deux secondes plus tard il lacha Marius et reprit sa route. Passant devant un poste de police, il lui vint l'idee de demander de l'aide a un agent et de s'occuper de ce fauteur de trouble, mais il se retint vite en imaginant qu'il devrait raconter ou et comment il avait rencontre Marius, expliquer pourquoi il s'etait reveille dans cette rue. Ce qu'il voulait c'etait rentrer chez lui et vite. Arrive chez lui il n'aurait qu'a lui fermer la porte de l'immeuble au nez, au bout d'un moment Marius se lasserait et le laisserait tranquille. Sortant de sa reflexion, il se rendit compte que Marius ne parlait plus, et semblait d'ailleurs ne plus le suivre. Pour s'en assurer il tourna la tete,il n'en croyait pas ses yeux ; il vit deux agents de police attraper Marius par les bras et le forcer a se mettre a terre. Marius ne semblait pas se debattre et allonge a plat ventre, releva la tete en direction de Morgan, qui fit mine de rien et reprit sa route.
De ses reveils incroyables, celui de ce matin etait le plus etrange. De ses reves morbides, celui de cette nuit fut le plus horrible et le plus convaincant. Cette fois Morgan savait qu'il lui faudrait de l'aide. Il etait paume...
- Je ne me controle plus. La demence me gagne. Serai-je fou !!! De croire ce mendiant, d'avouer mon ignorance...Morgan arrivait maintenant devant la porte d'entree de son immeuble, montant les escaliers il repensa a cette matinee, au visage de Marius plaque au sol. Trouver les mots pour expliquer, l'horreur de mes pensees, prouver ma lucidite, toi seul sauras m'y aider pensa t-il.
Morgan refermant la porte de son appartement poussa un long soupir.
Enfin Tranquille.
Furia