Lletres: Marc Ogéret. L'affiche Rouge.
Vous n'avez reclame ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la priere aux agonisants
Onze ans deja que cela passe vite onze ans
Vous vous etiez servis simplement de vos armes
La mort n'eblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menacants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'a prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Francais de preference
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais a l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient ecrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en etaient differents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin fevrier pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur a tous Bonheur a ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumiere et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense a moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beaute des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver eclaire la colline
Que la nature est belle et que le c?ur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Melinee o mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils etaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le c?ur avant le temps
Vingt et trois etrangers et nos freres pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre a en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Ni l'orgue ni la priere aux agonisants
Onze ans deja que cela passe vite onze ans
Vous vous etiez servis simplement de vos armes
La mort n'eblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menacants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'a prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Francais de preference
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais a l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient ecrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en etaient differents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin fevrier pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur a tous Bonheur a ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumiere et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense a moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beaute des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver eclaire la colline
Que la nature est belle et que le c?ur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Melinee o mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils etaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le c?ur avant le temps
Vingt et trois etrangers et nos freres pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre a en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Marc Ogéret