Lletres: Bruno Pelletier. Un Monde à L'Envers. Je Crois Pourtant.
Malgre tous ces ailleurs qui ne m'ont pas connu
Ou sont tombees des heures qui ne m'ont jamais su
Malgre tous ces silences que je n'ai jamais tus
Qui nouaient a l'absence des peines qui ont tenu
Malgre tous ces reflets qui ne m'ont jamais vu
Tous ces feuillets muets qui ne m'ont jamais lu
Malgre tous ces prophetes qui ne m'ont jamais cru
Mais dissequaient ma tete en quete de l'inconnu
Je crois pourtant que j'ai vecu
Meme mal, meme peu mais heureux
Je crois pourtant que j'ai vecu
Meme mal, meme peu, meme sans eux
Malgre tant de promesses qui ne m'ont pas tenu
Et ces c?urs de drolesses qui ne m'ont pas voulu
Malgre tous ces amours que je n'ai pas decus
Tous ces comptes a rebours qui n'en finiront plus
Malgre le temps qui ment, le temps qui m'a perdu
Entre deux firmaments sans s'en etre apercu
Malgre l'inaccessible que j'aurais tant voulu
Tous ces reves impossibles qui ne me feront plus
Je crois pourtant que j'ai vecu
Meme mal, meme peu, meme sans Dieu
Je crois pourtant que j'ai vecu
Meme mal, meme peu mais heureux
Il y a ce qu'on a fait
Ce qu'on aurait pu faire
Il y a ce qu'on a eu
Ce qu'on aurait voulu
Il y a tout ce qu'on sait
Mais rien ne peut defaire
Et rien ne fera plus
Ce qu'on est devenu
Je crois pourtant que j'ai vecu
D'un rien, d'un tout, de trop peu
Je crois pourtant que j'ai vecu
Comme j'ai pu
Pelletier, Bruno
Un Monde à L'Envers
Pelletier, Bruno