Lletres: Edith Piaf. La Ville Inconnue.
Dans la ville inconnue,
Je n'aime rien.
Je prends toujours des rues
Qui vont trop loin,
D'interminables rues
Ou je me perds,
Des quais, des avenues
Et des boulevards deserts
Puis, entre deux maisons,
J'entends le tintamarre
D'un long train sur un pont
Qui s'en va quelque part.
Dans la ville inconnue,
Soir et matin,
Comme ce chien perdu,
Je vais et je reviens.
Il y a les passants
Qui ont l'air de vous fuir
Et qui n'ont pas le temps
De vous faire un sourire.
Dans la ville inconnue,
Quand vient la nuit,
J'ai peur des murs tout nus,
Des murs tout gris.
J'ai peur de cet hotel
Au lit trop froid
Et du matin cruel
Qui me reveillera,
Car je voudrais dormir,
Dormir meme le jour
Avec mes souvenirs,
Mes souvenirs d'amour.
Dans la ville inconnue,
Je pense a toi,
Mais toi, te souviens-tu
Encore un peu de moi ?...
Je n'aime rien.
Je prends toujours des rues
Qui vont trop loin,
D'interminables rues
Ou je me perds,
Des quais, des avenues
Et des boulevards deserts
Puis, entre deux maisons,
J'entends le tintamarre
D'un long train sur un pont
Qui s'en va quelque part.
Dans la ville inconnue,
Soir et matin,
Comme ce chien perdu,
Je vais et je reviens.
Il y a les passants
Qui ont l'air de vous fuir
Et qui n'ont pas le temps
De vous faire un sourire.
Dans la ville inconnue,
Quand vient la nuit,
J'ai peur des murs tout nus,
Des murs tout gris.
J'ai peur de cet hotel
Au lit trop froid
Et du matin cruel
Qui me reveillera,
Car je voudrais dormir,
Dormir meme le jour
Avec mes souvenirs,
Mes souvenirs d'amour.
Dans la ville inconnue,
Je pense a toi,
Mais toi, te souviens-tu
Encore un peu de moi ?...
Piaf, Edith