Lletres: Thiéfaine. Les Jardins Sauvages.
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J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
La rosee de leurs yeux trop mauves
Reflete une lumiere
Qui conduit parfois les vieux fauves
Et les anges en enfer
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Et m'egarer dans les cigues
Et dans les saxifrages
Sentir la chair d'une figue verte
Qui s'offre lentement
Sur le rose d'une corolle ouverte
A mon souffle tremblant
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux nuances des gris bleus des grues
Des banlieues de passage
Le velours de leurs levres humides
A l'ombre de leurs voiles
M'entraine et m'attire vers le vide
Ou murmurent les etoiles
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
Suivre le jeu d'une etamine
Sur un oeillet violet
Qui s'entrouvre et qui s'illumine
D'une larme de lait
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
La rosee de leurs yeux trop mauves
Reflete une lumiere
Qui conduit parfois les vieux fauves
Et les anges en enfer
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Et m'egarer dans les cigues
Et dans les saxifrages
Sentir la chair d'une figue verte
Qui s'offre lentement
Sur le rose d'une corolle ouverte
A mon souffle tremblant
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux nuances des gris bleus des grues
Des banlieues de passage
Le velours de leurs levres humides
A l'ombre de leurs voiles
M'entraine et m'attire vers le vide
Ou murmurent les etoiles
J'aime roder vers les fleurs perdues
Dans les jardins sauvages
Aux parfums d'ardoises et de rues
Des villes avant l'orage
Suivre le jeu d'une etamine
Sur un oeillet violet
Qui s'entrouvre et qui s'illumine
D'une larme de lait
Thiéfaine
Thiéfaine
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