Les filles c'est rien que des pleureuses Et nous preferions vivre en bande De petites excursions foireuses Dans les galeries marchandes Elle admirait
Aujourd'hui c'est dimanche, et comme tous les dimanches Le temps s'est arrete, il hesite il se penche Entre l'echo d'hier, et les bribes de demain Le
J?suis en cavale Et normalement Faudrait qu?j?avale Mes medicaments Sans leur secours J?vais m?reprendre pour Napoleon Dans cette grande ville Ma planque
C'est d'abord sa frimousse Avant de voir son pouce Qui m'a fait ralentir Sa voix a la portiere A ce ton de prieres De celles qui savent mentir Ni perdue
Deja petits ils etaient tristes Pas un cache-cache pas un tetris Mes fistons Pour leur grand-pere Qui est en bout de piste Il manie mieux qu?un machiniste
Je passe encore une nuit blanche Une traversee de la Manche Je compte les moutons qui s'y baignent Me cogne au ding dong de Big Ben Je passe encore une
Aurais-je imagine que je me trouv'rais la Une mine de stylo plantee sur ma peau ? Hanhan Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas Ma blancheur
Une vieille deux-ch'vaux qui tousse Deversait des prospectus "Ce soir, vingt heures, venez tous, Entrez au Lacrymal Circus." J'etais seul et je cherchais
J'ai couru apres le temps Il portait un manteau de pluie J'ai dechire en l'approchant Un bout de tissu et depuis C'est a minuit que ca arrive Quand vous
Monsieur Marcel est fossoyeur Comme il y en a beaucoup ailleurs Mais son sommeil est elastique Il est narcoleptique Il n'est pas rare qu'entre deux mottes
Mes racines sont profondes Eles ont traverse l'onde Et perfore la pierre D'une fin de terre Elles ont tisse leur toile Sous un ciel sans etoiles Et nettoye
J'ai toujours prefere aux voisins les voisines Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets Je me suis invente un amour pantomime Ou glissent en
Des spaghettis, d'la sauce tomate Dans la banlieue nord de Dijon J'ai choisi la voie diplomate Qui m'a evite la prison Ca fait vingt ans que je me cache
Sais-tu combien Grand-pere Nous coutent tes soins dentaires Et tout ce fatras, tous ces tuyaux, Ca nous coute un bras Pour un p?tit caillot On te tient
Elle leve son majeur dans les embouteillages Un joli doigt rageur a l'entree du peage Elle fouille dans mes affaires, elle me traite de papy Elle me bat
Je connais des lieux qui respirent L'air du temps, les souv'nirs Le vecu On y vient parce que l'on y boit On laisse pour ce que l'on voit Un ecu Ceux
On n?est pas a une betise pres Faisons la et voyons apres Tu verras qu?un saut dans une flaque Ca vaut bien toutes les paires de claques On n?est
Une guepe s'envole, se pose, butine Et l'image cogne a ma retine Mais deja mon regard est loin Je n'sais plus voir le quotidien J'aim'rais m'reveiller