Toi qui as un pied dans la tombe Fais gaffe ou tu poses la main Si elle glisse si tu tombes Sur une peau d'vache c'est pas malin Jeunes femmes et vieux
N'allez pas Julie, vous rouler dans l'herbe Quand Monsieur l'abbe dejeune au chateau N'allez pas non plus jouer aux proverbes Avec les bergers aux tendres
tu ris tu pleures mais tu as peur tout brule en toi mais tu as froid tu ne dis rien mais tu as faim ton rire est faux comme un sanglot mauvais acteur
Chacun de nous nous tue ce qu'il aime Ou trop tard ou trop tot Avec un baiser un poeme, sans un mot C'est toujours du pareil au meme Avec des larmes sans
Quand tu auras douze belles dans la peau Deux duchesses et dix dactylos Qu'est-ce que t'auras de plus sinon, Sinon qu'un peu de plomb Un peu de plomb
Reste ici bas mon c?ur fidele, Si tu t'en vas la vie est ma peine eternelle Si tu meurs, les oiseaux se tairont pour toujours. Si tu es froide, aucun
Au dehors la rue s'allume Jaune orange ou canari, Une cigarette fume Pres du lit ou je lis... Pourquoi ce soir ne puis-je supporter L'odeur des roses ? ...
Une blonde malabar les yeux durs J'peux pas mieux dire la decoupure En plus de son accent Chabraque Qu'avait Marika la Polaque Elle logeait rue du Pont
J'etais un grand bateau descendant la Garonne Farci de contrebande et bourre d'Espagnols Les gens qui regardaient saluaient la Madone Que j'avais attachee
Le tendre et dangereux visage de l'amour M'est apparu un soir apres un trop long jour C'etait peut-etre un archer avec son arc Ou bien un musicien avec
C'est la legende qui le dit, Avait des yeux de paradis Et des cheveux plus doux que laine; Avait aussi son vieil epoux Souvent cruel, toujours jaloux,
Avez-vous vu un homme a poil Sortir soudain d'la salle de bains Degoulinant par tous les poils Et la moustache pleine de chagrin ? Avez-vous vu un homme
La nuit, tous les chagrins se grisent; De tout son c?ur on aimerait Que disparaissent a jamais Les papillons noirs Les papillons noirs Les papillons noirs
Le soleil brille a pleins feux Mais je ne vois que tes yeux La blancheur de ton corps nu Devant mes mains eperdues Viens, ne laisse pas s'enfuir Les matins
- Ne dis - Rien - Surtout - Pas - Ne dis - Rien - Suis-moi - Ne dis - Rien - N'aie pas - Peur - Ne crains - Rien - De moi Suis-moi jusqu'au bout de la
La femme des uns Sous l'corps des autres A des soupirs De volupte On s'en fout quand C'est pas la notre Mais celle des autres D'abord on s'dit vous Et
Demons et merveilles Vents et marees Au loin deja la mer s'est retiree Et toi Comme une algue doucement caressee par le vent Dans les sables du lit tu
Nos plus beaux souvenirs fleurissent sur l'etang Dans le lointain chateau d'une lointaine Espagne Ils nous disent le temps perdu o ma compagne Et ce blanc