Lletres:
Pigalle Regards Affligés

Seul devant la gare Saint Lazare, au comptoir, pilier de bar, Au hasard d?un Ricard, d?un coup de pinard Ivre, dans les rues, sans issues, mal fichu

Bassiak-Delrue / BO Jules & Jim Elle avait des bagues a chaque doigt Des tas de bracelets autour des poignets Et puis elle chantait avec une voix

Y avais au pied des fortifications, un taillis special pour la fornication Le voyeur de service, quelquefois la police, un petit chat de gouttiere

verre Et moi qui me tortillait les mains De ce jour et des autres, je garde la chaude envie De ce regard fuyant sous des paupieres en bernes De ce regard

Prendre son cafe, cheveux ebouriffes Devaler l?escalier, prendre son courrier Pourtant dans ta tete y a des poissons qui volent Des filles timides

le client d?avant Elles ne posent pas de question, et ca, ca n?a pas de prix Je les laisse me toucher, les yeux colles au mur Je regarde les cafards

Angele, t?as la bouche toute petite, une fraise des bois Angele, tu caches ton corps de femmes, aux coyotes aux abois Angele, la frange qui souligne

nuage Reste mes baisers, mon odeur, des images Mais la suite te laisse sans forces et sans voix Je suis devenu minable, sans scrupules et sans foi Un eternel salaud Tu me regarde

bas, il est sept heures, deja En bas, le ruban des bagnoles, phares allumes roule au pas, Et moi, en haut, en face, je regarde les tours qui s?eclairent