Derriere son comptoir, tatouages deployes Il servait les momes d?un sourire sucre Le roi de la guimauve, c?etait bien lui Son stand sentait bon le
Il boit du cafe pour oublier qu?elle est pas la Il boit du cafe pour oublier qu?elle est partie Il boit du cafe pour oublier qu?il est celui Celui
En bas les petits chinois gambadent, les produits exotiques ferment boutiques En bas, il est sept heures, deja En bas, le ruban des bagnoles, phares
Dans la ville mariniere, quand le train s ?arreta, Sa peau douce et fragile insultait les terrils Elle, elle voyait des yeux blancs qui sortaient du
(Instrumental)
Il fait si beau ce matin, le paradis s?etend de Quimper a Pekin Faut pas s?inquieter Peinard, il suffit de se transformer tout seul En trois chimpanzes
Des le matin devant le cafe quotidien Il pleure ses malheurs au barman du coin En dehors de ses propres deboires Il fait le catalogue des injustices
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs Y a des filles de nuit qu'attendent le jour en vendant du plaisir Y a des ivrognes qui s'epanchent au
Tout au fond du camion, Tout crispe par les vibrations Trois jours a naviguer Deux jours depuis le quai, a rouler Quitter la misere, Pour aller se
Elle glisse le long du caniveau Comme si ses pieds ne marchaient pas Rien ne fremit, rien ne bouge Que ses yeux noirs de jeune blonde Elle glisse,
Ha que broyais tu dans le noir ? Dans ce parking nomme placard Il y avait des ... seringues La tout au fond du ... parking Qui te donnait le ...
Il y avait du vent dans l?air Ceci explique sans doute le mystere Qui fit que se croiserent nos auriculaires Ca trainait depuis longtemps Qu?est ce
Il faut bien dire que sa circonference Dans la region, servait souvent de reference On la comparait en gros a un tonneau Relief rebondi du bas jusqu
Que dire sur elle ? Elle n?etait ni moche, ni belle Pas de maquillage, Ni de frusques a la page Frele silhouette, baissant la tete Un sourire pale
A l?auberge du chaland qui passe, il boit du cafe tasse sur tasse Il a des yeux couleur de canal, c?est pas banal On sait pas depuis combien de temps
Derriere la fenetre, elle le voyait Loin au fond du champ, agenouille, il humait Elle se dit « mon pere la bas Je l?aime loin de moi Depuis qu?il
Elle baragouinait dans sa barbe Bien que de barbe, elle n?eusse point Elle se causait a elle toute zarb Pour ne pas rester coite, Elle me demanda «
Je n?etais pas encore ne Que je me demandais comment ca allait se passer Ces jours, ces semaines, ces mois, ces annees ? La reponse vint assez vite